Sur un texte français du poète Bernard Chotil, la cantate Un Chant pour la Planète célèbre avec des tableaux variés les éléments (eau, vent, neige), le désert, l’Amazonie, la création (Big Bang), la destruction (L’Homme et la nature), puis chante un requiem pour sauver la planète (« pour tes enfants »).
Mécénée par France Télécom et la SACEM, elle est créée le 13 janvier 1995 en l'église Notre-Dame à Versailles sous la direction du compositeur avec deux solistes (Isabelle Charles et Jacques Gay), 300 choristes (Chœurs de la Pléiade et du Mesnil Saint-Denis) et l'orchestre de Saint-Quentin en Yvelines. Elle est accueillie par une standing ovation de vingt minutes.
En 1996, sous la direction de Jean-Pierre Lo Ré, Un Chant pour la Planète est donné en l’église de la Sainte-Trinité à Paris puis au Muséum d’histoire naturelle à Paris et à la Cathédrale Saint-Louis de Versailles avec plus de 1000 personnes à chaque concert. Un CD live paraît. Et enfin quelques extraits apparaissent dans l’émission-culte du dimanche de Jacques Martin sur France 2 où l’accueil est triomphal.
Puis avec le Chœur de la Pléiade l’Italie accueille Un Chant pour la Planète avec grand succès… la Suisse lui succède.
En 1999 le Muséum d’Histoire Naturelle choisit cette cantate pour commémorer les cinq ans de l’ouverture de la grande galerie de l’Évolution : « Un des plus beaux moments de la vie du Muséum d’histoire naturelle » selon Patrick Blandin, directeur à l’époque de la Grande galerie de l’évolution.
Onze chorales du mouvement « À Cœur Joie » du Beaujolais vont se réunir, pour chanter à plus de 600, cette œuvre à l’occasion du nouveau millénaire, à Villefranche sur Saône et on retrouve, là aussi, un accueil triomphal du public et une joie immense des choristes !
En 2003, sur le parvis de l’église de Vierzon, Patrick Debelleix présente Un Chant pour la Planète avec la soprano Marie-Reine Wallet (la Diva du métro), mêlant pyrotechnie, jeux de lumière, mimes et danse.
Le Chœur Ostinato de Croissy sur Seine avec la participation de l’Orchestre Léopolis de Lviv (Ukraine) interprètent en 2004 sous la baguette de Jean-Pierre Lo Ré Un Chant pour la Planète avec en première partie une autre œuvre (en création mondiale) d’Antonio Santana : une rapsodie pour deux sopranos (Carole Chabry et Isabelle Sabrié) et cordes… accueil triomphal d’un public dense et debout.
Puis en 2008 à Arles et Saint-Martin de Crau avec le chef Bernard Viti, l’orchestre des Cévennes et la chorale Clair Matin, le Chant pour la Planète fait pleurer le public (d'après le journal La Provence).
Jean-Pierre Prajoux, à la tête de l’orchestre symphonique de Lyon avec les chorales de Clair Matin et Le Tourdion, enthousiasme le public en exécutant le Chant pour la Planète en 2009.
Une nouvelle orchestration du Chant pour la Planète, ainsi que l’introduction d’un nouveau tableau : Le Feu, voit le jour en 2010 et sous la baguette de Christophe Girard-Reydet il jaillira en l’église de la Sainte-Trinité à Paris ainsi qu’au théâtre de Saint-Germain-en-Laye, avec les participations de Julie Cherrier, Sacha Hatala, Jean-Louis Serre, des chorales de la Pléiade, des Demoiselles de la Légion d’Honneur.
À l’occasion de la Conférence Mondiale sur le climat en décembre 2015 (COP 21), moment privilégié pour célébrer l’alliance de la Science et de la Musique, langage universel entre tous, une interprétation prestigieuse d’Un Chant pour la Planète est prévue par Jean-Pierre Lo Ré, le directeur artistique, assisté d’un Comité de soutien avec les plus hautes autorités scientifiques dont le professeur Jean Jouzel… mais hélas tout a été annulé au dernier moment suite aux attentats.
Redonné en 2016 et projeté en 2019, Un Chant pour la Planète continuera à sensibiliser tous les publics jeunes et moins jeunes pour les amener à prendre conscience des dangers encourus par notre planète.
Capture vidéo du concert de 2010 à l'église de la Saint-Trinité